Emmanuelle FAVIER n'a pas son pareil pour donner à lire du poétique et du romanesque . Elle offre ici avec grand talent le portrait d'une "petite Virginia" inédite, inconnue, bien étrangère à "l'immense et incontournable écrivaine Woolf" que nous connaissons. Virginia, c'est une naissance au 19ème siècle à l’époque victorienne, dans une grande fratrie issue d'une famille recomposée. Virginia, c'est l'héritage lourd de parents évoluant dans la société anglaise érudite et instruite. Virginia, c'est une quête, une grande marche, un long apprentissage, la construction d'une personnalité hors du commun. Enfant, elle est drôle, inventive, philosophe, artiste, souvent à la marge de son statut de fille puis de femme imposée à l'époque.
Voilà le récit singulier d'une émancipation, celle d'une des plus grandes auteures de tous les temps. TOUT SIMPLEMENT CAPTIVANT.
"J’ai circulé entre un respect maniaque pour ce que je trouvais dans les lettres, journaux et témoignages, une appréhension subjective de ce qui surgissait des romans et une tentative d’identification par l’empathie avec cette petite fille qui grandit et qui se trouve s’appeler Virginia Stephen, mais dont l’intériorité doit pouvoir résonner avec chacune et chacun. (..) C’est une figure mythique de la littérature, mais c’est avant tout un modèle pour les écrivaines, une "grande sœur. (...) C’est l’une des premières femmes à publier directement sous son nom et non sous un nom d’homme, et à connaître la célébrité de son vivant. Pour moi qui entame mon parcours de romancière, me glisser dans les pas de la petite fille qu’a été Virginia était une manière de grandir avec elle, de devenir écrivaine en racontant la manière dont elle-même le devient. Elle m’a ainsi accompagnée vers ma liberté, tandis que j’essayais de comprendre comment elle a su conquérir la sienne." Emmanuelle FAVIER
À l’issue d’une manifestation à Tunis, une jeune française est arrêtée et conduite à La Manouba, la prison pour femmes.
Entre ces murs, c’est un nouvel ordre du monde qu’elle découvre, des règles qui lui sont dictées dans une langue qu’elle ne comprend pas.
Au sein du Pavillon D, cellule qu’elle partage avec vingt-huit codétenues, elle n’a pu garder avec elle qu’un livre, Les Contemplations de Victor Hugo.
Des poèmes pour se rattacher à quelque chose, une fenêtre pour s’enfuir.
Mais bientôt, dans les marges de ce livre, la jeune femme commence à écrire une autre histoire. Celle des tueuses, des voleuses, des victimes d’erreurs judiciaires qui partagent son quotidien, qui lui offrent leurs regards, leurs sourires et lui apprennent à rester digne quoi qu’il arrive.
Vibrant d’humanité, Les Contemplées, est un roman autobiographique enflammé qui livre l’incroyable portrait d’un groupe de femmes unies face à l’injustice des hommes.
Tout simplement Magnifique.
Roanne, 13 ans, est forcée à passer ses vacances avec son oncle, un brin revêche et grincheux qui vit dans un phare en ruine sur une île sans Wi-Fi.
Dès son arrivée, Roanne est déterminée à s’en aller au plus vite de ce tas de cailloux et de laisser son oncle en solitaire planté sur son îlot au large de la côte Atlantique, avec pour toute compagnie une mouette rieuse et les rumeurs de l’océan.
Roanne est adepte de romans d’horreur et elle découvre peu à peu de fascinants mystères sur l'île, d’autant plus que, dans la bourgade du coin, on raconte que des naufrages auraient lieu les soirs de pleine lune.
Un bateau de pêche porté disparu, une voix d’enfant qui l’appelle chaque nuit. : autant d'éléments qui l'interrogent sur la véritable identité de son oncle...
Les lecteurs ne seront pas au bout de leur surprise avec ce récit entre mystère, aventure et merveilleux !
A partir de 11-12 ans