Dans un superbe musée d’art moderne et paysager, un jour d’avril 2014, l'auteure Hélène Gaudy est saisie par la force des photographies de la funeste expédition du Suédois Salomon August Andrée (1854-1897) vers le pôle Nord. Pour la romancière, ces images présentées dans le cadre de l’exposition « Arctic » furent un « véritable déclencheur d’écriture ». Elle nous offre ici avec profondeur le récit tragique d'une équipée polaire fascinante et déroutante. La grande et légendaire aventure d'un envol et d'une errance.
Livre d’une richesse inépuisable, aussi poétique que passionnant, "Un monde sans rivage" propose un voyage opiniâtre dans les étendues blanches du Grand Nord, un périple à travers le temps en compagnie de trois explorateurs et de bien d’autres intrépides, une méditation sur l’effacement et une déclaration d’amour à la photographie dans ses deux mouvements d’aval et d’amont : fixer les souvenirs et réactiver perpétuellement la machine à rêves.
“Le premier désir est venu d’une série d’images retrouvées sur l’île la plus proche du pôle Nord : trois explorateurs littéralement tombés du ciel dérivent avec la banquise. À travers l’épaisseur du temps, ils nous dévisagent. Si toute photographie est l’empreinte d’un corps traversé par la lumière, celles-ci, qui ont si longtemps séjourné dans la glace, sont aussi la trace directe, physique, d’un paysage. Elles me happent par leur présence spectrale, leurs zones d’ombre qui sont déjà le début d’un roman." Hélène GAUDY
Willow est une petite fille amoureuse de la nature. Elle fuit sa maison pour se réfugier dans la forêt après une dispute avec sa grande soeur. Elle y rencontre Pilu, petit être sylvain, partie elle aussi sur un coup de colère. Décidées à rentrer chez elles, les deux jeunes filles se confronteront à leurs humeurs et leurs chagrins.
Proposé comme un conte pour enfant, "Pilu des bois" offre un très beau récit d’apprentissage où deux enfants appréhendent leurs défauts, leurs doutes et leurs colères. Des thématiques complexes sont abordées avec grande justesse et finesse comme le deuil, la tristesse, le regret et l'empathie.
Une très belle histoire pour toute la famille, une ballade poétique servie par un dessin rond et lumineux.
A partir de 8 ans.
Un vieil homme joue divinement du Beethoven sur les pianos publics des gares et des aéroports. Les passants s'étonnent de ce virtuose qui ne veut pas se produire ni être connu du grand public.
Joseph, le narrateur du roman, nous interpelle et nous livre son histoire. C'est en 1969 que tout bascule pour cet homme : la perte de ses parents dans un accident le rend orphelin à 15 ans et l'envoi dans un orphelinat au coeur des Pyrénées. "Les Confins" est un établissement tenu par un abbé cruel et un surveillant sadique. Entre les corvées, les coups, la discipline intransigeante, il sera question pour lui d'amitiés sincères et profondes, de résistance, de projet d'évasion et d'amour.
Après deux romans remarqués "Ma reine" et "Cent millions d'années et un jour", Jean-Baptiste ANDREA convoque une fois de plus un remarquable talent de conteur. Il compose une véritable symphonie de l'enfance orpheline, une ode à la musique en toile de fond.
Ce roman est une petite merveille, que l'on savoure entre rires et larmes. Profondément touchant et émouvant.
Pour ce roman, Jean-Baptiste ANDREA est lauréat du GRAND PRIX RTL-LIRE 2021.