Dans la famille Sala, dans les années 70, on écoutait du Ferré, du Brel, du Brassens. David et son frère, jeunes pré-ados goûtaient aux saveurs des courses en vélo, de la découverte des premiers morceaux de rap US, des escapades avec la bande de copains.
« Il faut en parler ! » Cette injonction de sa maman, David SALA ne l’a jamais oubliée. Mais comment évoquer l’innommable, un grand-père maternel chassé par Franco et déporté à Mauthausen, un grand-père paternel raflé par les SS et réchappé du peloton d’exécution ?
Dans une BD, travaillée comme une oeuvre d'art, majestueuse et foisonnante, David SALA retrace sa trajectoire personnelle très tôt marquée par les figures tutélaires, mais non moins écrasantes, de ses deux grands-pères, héros de guerre et de la résistance.
Il explore ses enfance et adolescence et convoque ses souvenirs pour honorer leur mémoire. Dépositaire, David SALA dépasse sa propre histoire par un travail d'une rare puissance évocatrice avec une fonction de transmission universelle évidente.
Les bourreaux ont des mains démesurées, les camps de détention sont colorés, les scènes de violence sont flamboyantes, les forêts sont peuplées de fleurs ou d’épines. Il y a du Gustav KLIMT et du CHAGALL dans certaines de ses planches.
"Le poids des héros" est un choc graphique à l'imaginaire artistique incroyable.
David SALA est-il peintre écrivain ou écrivain peintre ?
À l’issue d’une manifestation à Tunis, une jeune française est arrêtée et conduite à La Manouba, la prison pour femmes.
Entre ces murs, c’est un nouvel ordre du monde qu’elle découvre, des règles qui lui sont dictées dans une langue qu’elle ne comprend pas.
Au sein du Pavillon D, cellule qu’elle partage avec vingt-huit codétenues, elle n’a pu garder avec elle qu’un livre, Les Contemplations de Victor Hugo.
Des poèmes pour se rattacher à quelque chose, une fenêtre pour s’enfuir.
Mais bientôt, dans les marges de ce livre, la jeune femme commence à écrire une autre histoire. Celle des tueuses, des voleuses, des victimes d’erreurs judiciaires qui partagent son quotidien, qui lui offrent leurs regards, leurs sourires et lui apprennent à rester digne quoi qu’il arrive.
Vibrant d’humanité, Les Contemplées, est un roman autobiographique enflammé qui livre l’incroyable portrait d’un groupe de femmes unies face à l’injustice des hommes.
Tout simplement Magnifique.
Roanne, 13 ans, est forcée à passer ses vacances avec son oncle, un brin revêche et grincheux qui vit dans un phare en ruine sur une île sans Wi-Fi.
Dès son arrivée, Roanne est déterminée à s’en aller au plus vite de ce tas de cailloux et de laisser son oncle en solitaire planté sur son îlot au large de la côte Atlantique, avec pour toute compagnie une mouette rieuse et les rumeurs de l’océan.
Roanne est adepte de romans d’horreur et elle découvre peu à peu de fascinants mystères sur l'île, d’autant plus que, dans la bourgade du coin, on raconte que des naufrages auraient lieu les soirs de pleine lune.
Un bateau de pêche porté disparu, une voix d’enfant qui l’appelle chaque nuit. : autant d'éléments qui l'interrogent sur la véritable identité de son oncle...
Les lecteurs ne seront pas au bout de leur surprise avec ce récit entre mystère, aventure et merveilleux !
A partir de 11-12 ans