Ludovic MANCHETTE et Christian NIEMIEC sont traducteurs de films et de séries américaines. Alabama 1963 est leur premier roman et reflète leur passion commune pour les Etats-Unis.
1963. De grandes avancées sur l'intégration des noirs dans la société se profilent. A Birmingham en Alabama, le KKK est encore très présent et des petites filles noires disparaissent. La police ne se soucie guère de chercher le ou les coupables. La communauté noire se mobilise et dans un élan de désespoir, des parents vont solliciter Bud Larkin, un détective blanc, raciste, alcoolique et viré de la police pour faire avancer l'enquête qui piétine.
La cause paraît perdue, jusqu’à ce que la jeune femme de ménage noire qu’il a embauchée s’en mêle. Un duo que tout oppose, inattendu et comique s'empare d'une intrigue captivante.
Ponctuée par des faits historiques tels que l'assassinat de Kennedy ou le discours de Martin Luther King, cette enquête est une plongée réaliste dans la société ségrégationniste américaine .
De par leur expérience et formation, les auteurs proposent une écriture très cinématographique où les dialogues prédominent. Le suspense de l'intrigue est digne d'un bon polar américain. Le lecteur s'attache énormément aux personnages qui transmettent humour, sensibilité et émotion. Aucune vision manichéenne n'est palpable, les préjugés de couleur étant des deux côtés.
Ce roman a été un coup de coeur assez unanime de la presse et des libraires. Il est validé et assumé par les Cocottes !
« Moi, je ne réalisais pas vraiment ce qu’on allait faire là-bas.
On vivait minute par minute, et c’est ça la vie, finalement, c’est : minute par minute, le reste, c’est du vent. »
Édith se sait gravement malade. Elle a convaincu son mari et leurs quatre enfants de l’accompagner à Bâle, en Suisse, où la mort volontaire assistée est autorisée.
Elle a choisi le jour et l’heure.
Le temps d’un dernier week-end, chacun va tenir son rôle, et tous vont faire l’expérience de ce lien inextricable qui soude les membres d’une famille.
Dans un road trip tendre et déchirant, Carole Fives dresse avec délicatesse le tableau d’un clan familial confronté à l’indicible et offre la parole à ceux qui restent et qui acceptent un choix de non vie.
Un sujet complexe abordé avec humour, sensibilité, grande justesse et finesse.
RENCONTRE AVEC LAURA EL MAKKI
Jeudi 9 novembre 2023
Sommes-nous capables de nous reconnaître dans la nuit ?
Quel jour sommes nous ? Dans quelle contrée ?
Un matin comme un autre, le soleil ne se lève pas. Les bêtes disparaissent. Les voitures et les téléphones cessent de fonctionner. Et c'est tout un village, le monde peut-être, qui est à l'arrêt, plongé dans le noir.
La jeune adolescente Anna qui vient de connaître l'amour, Ethel qui a perdu depuis longtemps le fil de sa vie, Josselin qui porte sur le visage les traces monstrueuses d'un accident, le petit Gautier, Pierre...tous cherchent à (sur)vivre dans cette nuit souveraine.
Une femme étrange, vivant en retrait du village, est vite soupçonnée d'avoir jeté un sort au ciel et devient l'objet de toutes les
obsessions...
Colossale, éblouissante, la lune seule les éclaire tous, désarmés et tâtonnants. Elle les guide et peu à peu les transforme, remettant tout en jeu : leurs choix passés et leurs désirs enfouis.
Et si, loin d'être la fin du monde, cette nuit était le début de leur monde ?
Laura El Makki offre un très beau roman choral aux ambiances mystérieuses, emprunt d'une angoisse collective nocturne, prolongée qui transforme le paysage et les êtres.
Autrice de plusieurs biographies (Henry David Thoreau et H.G. Wells - Les Soeurs Brontë, la force d'exister), Laura El Makki est également productrice de radio et de podcasts. Elle a notamment dirigé les séries Un été avec Proust (2013) et Un été avec Victor Hugo (2015) sur France Inter adaptées en livres aux Éditions des Équateurs.