"Rien n’est noir" est un roman biographique sur la peintre mexicaine Frida Kahlo et sur son amour passionné et enragé pour le peintre muraliste Diego Rivera. C'est avec délice et jubilation que l'on plonge dans le destin hors norme de ce petit bout de femme exceptionnelle. Claire Berest expose les passions, l’art et les souffrances de la jeune peintre. L'âme torturée et fracassée physiquement, Frida se mue au fil des pages en magicienne des couleurs et prêtresse d’une féminité affranchie. C'est tragique, violent, exaltant et débordant de sensualité.
Avec le temps, même les amitiés les plus solides peuvent être mises à rude épreuve, les années passent, les copains s'éloignent et finissent par ne plus prendre de nouvelles...
Walter est un garçon doux, gentil, extrêmement empathique et qui a su s'entourer d'amis bienveillants.
D'aussi loin qu'ils se souviennent, Reg, Norah, Veronica, David et les autres ont toujours pu compter sur lui à un moment ou à un autre de leur vie.
Et, cette curieuse obsession pour les scénarios de fin du monde mise à part, tous s'accordent à dire que Walter attire immédiatement la sympathie.
Aussi, après des années d'absence et de silence, lorsqu'ils reçoivent l'invitation de Walter les conviant le temps d'un week-end, dans une somptueuse propriété en bord de lac, tous répondent présents..
Très rapidement, ce qui s'annonçait comme un séjour idyllique tourne au cauchemar éveillé lorsqu'ils assistent, impuissants, à la fin du monde...
Walter était-il au courant? Comment continuer à faire comme si de rien n'était? Peut-on quitter la villa? Et si chacun avait un rôle à jouer?
James TYNION IV s'impose comme le scénariste BD américain le plus fascinant du moment avec ce huis clos impeccable, impitoyable et qui résonne avec les angoisses de notre époque.
DU GRAND ART.
« L'idée centrale que j'avais envie de développer, c'était la tension qui naît du fait de vivre confortablement dans un monde qui s'écroule autour de vous. Je pense que c'est quelque chose que nous vivons tous dans notre monde moderne. On est submergé et on se montre égoïste en ignorant cela et en essayant d'apprécier les petits moments de bonheur que l'on peut avoir avec ses proches. On a besoin de se comporter ainsi, même face à la fin du monde. Comme c'est un sentiment que je ressens très fortement, j'ai eu envie de l'intégrer à cette histoire » James TYNION IV
"Dans l'avion qui me menait au loin, j'ai eu le sentiment de respirer à pleins poumons pour la première fois de ma vie et j'en ai pleuré de soulagement. On peut mourir mille morts, un peu à la fois, à essayer de sauver malgré lui l'être aimé. J'avais offert à Dorothée mon corps en bouclier, mon silence complice, le souffle attentif de mes nuits d'enfant et en grandissant l'argent que me rapportaient mes larcins, sans parvenir à l'arrimer à la vie. Je pensais ne jamais la quitter mais lorsque les événements m'y contraignirent, j'hésitai à peine. C'était elle ou moi."
Zack a fui le Cameroun à dix-huit ans, abandonnant sa mère, Dorothée, à son sort et à ses secrets.
Devenu psychologue clinicien à Paris, marié et père de famille, il est rattrapé par le passé alors que la vie qu'il s'est construite prend l'eau de toutes parts.
À quelques décennies de là, son grand-père Zacharias, pêcheur dans un petit village côtier, voit son mode de vie traditionnel bouleversé par une importante compagnie forestière. Il rêve d'un autre avenir pour les siens.
Une histoire familiale dramatique et poétique qui commence et finit à l'embouchure du fleuve Ntem, à la fois cadre et métaphore du récit magnifique offert par l'écrivaine camerounaise Hemley BOUM.
Elle signe une fresque puissante et lumineuse qui éclaire à la fois les replis de la conscience et les mystères de la transmission. Avec l'art de se déplacer, en funambule, d'une génération et d'un continent à l'autre, elle entre-tisse les trajectoires d'un homme et de son petit-fils, tous deux appartenant à une lignée maudite d’hommes fugitifs qui ne savent pas comment vivre, même si leurs femmes leur en donnent la force.
Si seulement ils pouvaient disparaître, se délester de leurs erreurs en s’évanouissant dans l’océan...
Une lecture intime de la malédiction familiale où la fragilité masculine est placée au cœur de l'intrigue.