On plonge avec délice dans l'Odyssée glaciale d'une auteure primée, Marion BRUNET, qui revient avec un huis clos haletant où se mêlent l'intime et les peurs qui sommeillent en chacun de nous.
Ici, pas d'archéologue ou de riche héritière, seulement cinq adolescents, des presque adultes, des grands enfants, embarqués sur un voilier dans un périple funeste, le long des côtes irlandaises. Ils sont cinq donc, deux filles et trois garçons. Quatre se connaissent depuis toujours et le cinquième a débarqué, il y a quelques mois, au sein du quatuor magique.
C'est l'été, enfin. Leur dernier été ensemble, ils le devinent. Après une scolarité brillante, le bac en poche, tous vont s'envoler et quitter leur Bretagne natale. Alors, avant le grand départ, le quintet indestructible décide de s'offrir un dernier tour de piste, une dernière escapade, plus longue, plus lointaine et plus risquée que les précédentes.
Les parents, les grands-parents ont toute confiance en eux, ces gamins naviguent ensemble depuis l'enfance. On les laisse embarquer, fiers de leur autonomie, de leur courage et ravis de l'expérience inoubliable qu'ils s’apprêtent à vivre. Inoubliable, c'est le mot juste.
Le roman s'ouvre sur une vérité crue, brutale même. Clarence est mort. Lui, le meneur à la beauté solaire, le tyran dont chacun recherchait l'approbation. Aucun doute n'est possible, face à son corps flottant au grès des vagues océaniques, Clarence est mort. Reste à savoir comment…
Banal accident de navigation ou meurtre en toute amitié ?
Avec « Plein Gris », Marion BRUNET a imaginé un thriller excellent, cruel et glaçant, où les personnages sont de bons suspects, de probables meurtriers mais surtout de vrais naufragés.
L’auteure égraine les indices, les fausses pistes, les retours en arrière pour mieux manipuler le lecteur qui se laisse faire, bien volontiers.
A conseiller aux lecteurs à partir de 15 ans.
À l’issue d’une manifestation à Tunis, une jeune française est arrêtée et conduite à La Manouba, la prison pour femmes.
Entre ces murs, c’est un nouvel ordre du monde qu’elle découvre, des règles qui lui sont dictées dans une langue qu’elle ne comprend pas.
Au sein du Pavillon D, cellule qu’elle partage avec vingt-huit codétenues, elle n’a pu garder avec elle qu’un livre, Les Contemplations de Victor Hugo.
Des poèmes pour se rattacher à quelque chose, une fenêtre pour s’enfuir.
Mais bientôt, dans les marges de ce livre, la jeune femme commence à écrire une autre histoire. Celle des tueuses, des voleuses, des victimes d’erreurs judiciaires qui partagent son quotidien, qui lui offrent leurs regards, leurs sourires et lui apprennent à rester digne quoi qu’il arrive.
Vibrant d’humanité, Les Contemplées, est un roman autobiographique enflammé qui livre l’incroyable portrait d’un groupe de femmes unies face à l’injustice des hommes.
Tout simplement Magnifique.
Roanne, 13 ans, est forcée à passer ses vacances avec son oncle, un brin revêche et grincheux qui vit dans un phare en ruine sur une île sans Wi-Fi.
Dès son arrivée, Roanne est déterminée à s’en aller au plus vite de ce tas de cailloux et de laisser son oncle en solitaire planté sur son îlot au large de la côte Atlantique, avec pour toute compagnie une mouette rieuse et les rumeurs de l’océan.
Roanne est adepte de romans d’horreur et elle découvre peu à peu de fascinants mystères sur l'île, d’autant plus que, dans la bourgade du coin, on raconte que des naufrages auraient lieu les soirs de pleine lune.
Un bateau de pêche porté disparu, une voix d’enfant qui l’appelle chaque nuit. : autant d'éléments qui l'interrogent sur la véritable identité de son oncle...
Les lecteurs ne seront pas au bout de leur surprise avec ce récit entre mystère, aventure et merveilleux !
A partir de 11-12 ans