Que faut il accepter, que faut il refuser d'un héritage, d'un nom ?
Constance Debré ne se contente pas d'envoyer tout valser.
Elle vit vrai. Elle écrit cash.
Sa trajectoire de naissance, engluée dans une famille bourgeoise de médecins et de ministres, semblait faussement toute tracée : un nom, des études brillantes, une carrière d'avocate, un couple, un enfant...
Et puis ? Et donc ? Et alors ?
" (...) J'ai fait du droit. J'ai fait du droit pour comprendre. Pas pour être avocat. Avocat, c'est venu plus tard, quand il a fallu choisir son camp. Ceux de ma famille font la loi, je préfère plaider contre, ceux de ma famille sont dans le camp des vainqueurs, je préfère les vaincus (...)".
Elle ne fera pas que casser les barreaux et s'affranchir de sa cellule natale. Si elle vit comme elle vit, si elle écrit ce qu'elle écrit, ce n'est pas pour elle, ce n'est pas par goût personnel, ce n'est pas pour son petit confort personnel. C'est par rapport à l'ordre des choses, c'est parce qu'elle doit faire ce qu'elle fait sinon le monde serait fou.
Constance Debré est une pensée qui vomi le déni et l'aveuglement collectifs, qui donne à réfléchir aux mécanismes d'enfermement tissés depuis l'enfance.
" (...) Voilà ce que je pense, que je sauve le sens du monde avec ma vie. (...) C'est parce qu'à un moment quelqu'un doit faire ce que je fais (...).
Qu'on en peut plus de la petite obscénité de la bourgeoisie, des familles, de l'enfance (...) Parce que ces trois choses, la famille, l'enfance et la bourgeoisie, se tiennent la main dans ce cirque fou dans lequel on nous enferme (...)"
Vous l'aurez compris, Constance Debré ne fait pas dans la littérature. Et elle est ne fait pas davantage dans la dentelle.
" (...) Je voudrais qu'on ne me dise pas d'être sympa, polie, qu'il faut faire attention avec mes phrases, qu'il ne faut pas donner aux gens l'impression que je leur crache à la gueule (...)"
Se fout-elle de tout ? Certainement pas. Elle pense, elle acte et elle oeuvre sa vie pour une liberté ultime.
" (...) La vérité c’est que je suis le contraire de quelqu’un qui s’en fout. Tout ce que je fais c’est parce que je ne m’en fous pas (...)."
Gros gros coup de coeur !
À l’issue d’une manifestation à Tunis, une jeune française est arrêtée et conduite à La Manouba, la prison pour femmes.
Entre ces murs, c’est un nouvel ordre du monde qu’elle découvre, des règles qui lui sont dictées dans une langue qu’elle ne comprend pas.
Au sein du Pavillon D, cellule qu’elle partage avec vingt-huit codétenues, elle n’a pu garder avec elle qu’un livre, Les Contemplations de Victor Hugo.
Des poèmes pour se rattacher à quelque chose, une fenêtre pour s’enfuir.
Mais bientôt, dans les marges de ce livre, la jeune femme commence à écrire une autre histoire. Celle des tueuses, des voleuses, des victimes d’erreurs judiciaires qui partagent son quotidien, qui lui offrent leurs regards, leurs sourires et lui apprennent à rester digne quoi qu’il arrive.
Vibrant d’humanité, Les Contemplées, est un roman autobiographique enflammé qui livre l’incroyable portrait d’un groupe de femmes unies face à l’injustice des hommes.
Tout simplement Magnifique.
Roanne, 13 ans, est forcée à passer ses vacances avec son oncle, un brin revêche et grincheux qui vit dans un phare en ruine sur une île sans Wi-Fi.
Dès son arrivée, Roanne est déterminée à s’en aller au plus vite de ce tas de cailloux et de laisser son oncle en solitaire planté sur son îlot au large de la côte Atlantique, avec pour toute compagnie une mouette rieuse et les rumeurs de l’océan.
Roanne est adepte de romans d’horreur et elle découvre peu à peu de fascinants mystères sur l'île, d’autant plus que, dans la bourgade du coin, on raconte que des naufrages auraient lieu les soirs de pleine lune.
Un bateau de pêche porté disparu, une voix d’enfant qui l’appelle chaque nuit. : autant d'éléments qui l'interrogent sur la véritable identité de son oncle...
Les lecteurs ne seront pas au bout de leur surprise avec ce récit entre mystère, aventure et merveilleux !
A partir de 11-12 ans