L'auteur anglais Graham SWIFT est fasciné par le bord de mer, le théâtre, les acteurs et les artistes de music-hall. Son roman "Le grand jeu" explore subtilement le thème de la tragédie amoureuse dans la tradition du spectacle de variété des années 50.
Eté 1959. Théâtre de Brighton, l'un des derniers bastions britanniques du spectacle vivant. Un artiste de music-hall et un magicien tombent amoureux de la même femme. Evie White est la sublime assistante de Ronnie Deane, incroyable magicien dit Pablo le Magnifique. Jack Robbins est un virtuose maître de cérémonie. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le trio détient les clés du succès du spectacle de variété offert aux vacanciers du bord de mer.
Dans ce monde d'illusions, d'éclats, de plumes et de paillettes, la vraie vie s'invite malgré tout, malgré eux, avec ses mystères et ses douleurs.
Après son roman "Le dimanche des mères", Graham SWIFT revient pour notre plus grand bonheur. Avec délicatesse et maestria, il redonne vie à une époque disparue, celle des coulisses du divertissement populaire d'après-guerre. Son triangle amoureux est une merveille et bouleversant de vérité.
En 2013, Gabrielle FILTEAU-CHIBA décide de changer de vie. Elle aspire à un rythme de vie plus lent et plus près de la nature. Elle vend ses affaires de citadine, quitte Montréal, achète une terre près de la rivière Kamouraska à Saint-Bruno et emménage dans une cabane rustique du Bas-du-Fleuve.
Elle y vit sans électricité et sans eau courante et s'y projette pour quelques temps. Piégée par une vague de froid, elle s’encabane pendant 10 jours.
En un très court récit, et par les pensées d'Anouk, son double fictionnel, elle raconte le rude hiver, isolée dans les bois, entre nuits blanches, luttes acharnées contre le froid et les disettes imposées.
Elle décrit dix jours d'une vie de solitude profonde qui l’ont inspirée et qui l'ont amenée à tenir un journal quotidien qui deviendra finalement un livre. Elle s'imagine entourée de coyotes, elle s’émerveille des aurores boréales et des étoiles filantes. Fiction ou réalité ? Elle dira plus tard : « Je me suis imaginé des choses qui ne sont peut-être pas arrivées. Dans un délire d’avoir froid et de ne pas dormir. Tes peurs prennent plus de place. Tu ne sais plus s’il y a quatre ou quarante coyotes dehors ».
"Encabanée" est un retour à soi, un voyage intime, une séquence choisie d'existence ascétique. Aux phases d'allégresse succèdent de vraies périodes de doute et de belles réflexions sur notre façon d'habiter le monde.
Marie CHARREL est journaliste au journal Le Monde. Dans ce sixième roman, elle s'empare de l'incroyable destin de Sylvin Rubinstein, prodige du flamenco, juif, résistant et figure injustement oubliée de l'histoire. Elle propose un récit historique captivant et brûlant. Une histoire familiale à la beauté singulière. Un ballet de personnages superbe et incandescent qui embrase les quatre coins de l'Europe. Un incroyable destin d’artistes épris de liberté, rattrapés par la folie du monde et prêts à se battre jusqu’au bout pour défendre leurs passions et leurs convictions.
La construction du roman est parfaite et la plume magnifique. Une lecture magique.