Avec "Billy Wilder et moi" de l'auteur britannique Jonathan COE, on se délecte d'un roman au charme fou, consacré au réalisateur et scénariste Billy WILDER (1906-2002) dont certains films demeurent dans les mémoires de l'histoire du cinéma : "Assurance sur la mort" (1944), "Sabrina"(1954), "Certains l’aiment chaud" (1959).
Jonathan COE offre un roman de formation touchant ainsi qu'un portrait intime d’une des figures les plus emblématiques du cinéma américain des années 50.
Usant parfois des codes d'un scénario (indications de lieu et de lumière, dialogues de tournage), l'auteur reconstitue avec précision, humour et nostalgie l’atmosphère d’une époque et les dernières années de carrière d’une icône cinématographique qui l'a éblouit dans sa propre jeunesse.
Ilaria, huit ans, est enlevé par son père à la suite de la rupture de ses parents. Commence alors un road-trip à deux à travers l’Italie, raconté à hauteur d’enfant et peuplé de rencontres qui changeront Ilaria à jamais. Un superbe monologue intérieur à l’écriture ciselée.
Nicolas Martin nous livre un roman d'anticipation à la croisée de 1984 et de La servante écarlate. Baisse des naissances et montée de l'extrême-droite, suivez le journal de bord de Typhaine, une des mères pondeuses de la Future Nation. Bouleversant, voire glaçant, et surtout révoltant !