En 1943, brille sur les planches Alicia, reine des ballets cubains, l'une des plus grandes stars ballerines du 20ème siècle. Alicia est un des piliers artistiques et une des figures du régime castriste dans un pays certes révolutionnaire mais économiquement dévasté.
C'est un tout un pan de l'histoire cubaine qui se dévoile, par le prisme de la danse classique, tantôt outil de propagande des idéaux castristes, tantôt unique porte de sortie face à un destin de vie dur et miséreux.
Ce récit, sublimé par les dessins des corps des danseurs, nous entraîne dans les coulisses de l'Ecole de Ballet de la Havane et parvient à nouer l’histoire de Cuba aux enjeux personnels et artistiques de la danseuse Alicia.
En 2011, vit Amanda, une jeune femme qui souhaite marcher dans les pas de la grande et sublime Alicia.
Surfant avec habileté sur trois périodes caractéristiques de l’histoire cubaine et trois destins différents mais reliés par une même passion dévorante, le scénario renvoie une image sans concession d’un Cuba oublié ou méconnu.
Ilaria, huit ans, est enlevé par son père à la suite de la rupture de ses parents. Commence alors un road-trip à deux à travers l’Italie, raconté à hauteur d’enfant et peuplé de rencontres qui changeront Ilaria à jamais. Un superbe monologue intérieur à l’écriture ciselée.
Nicolas Martin nous livre un roman d'anticipation à la croisée de 1984 et de La servante écarlate. Baisse des naissances et montée de l'extrême-droite, suivez le journal de bord de Typhaine, une des mères pondeuses de la Future Nation. Bouleversant, voire glaçant, et surtout révoltant !